Précautions particulières : Avant de partir, assurez-vous d'être en excellente forme physique, de prendre votre carte au 1/25000ème, boussole ou GPS.

 

 

Cette randonnée est mon coup de coeur Corse. Peut être parce que ce fut la plus longue que j'ai réalisé en une journée mais surtout pour l'ambiance.

 

C'est une rando de difficulté niveau 6, donc maximale. L'itinéraire est long et donc difficile à réaliser en une seule journée.

 

On peut aussi préférer passer une nuit aux bergeries d'Urcula à mi-chemin. (bivouac)

 

Le départ se fait en contrebas de l'église du village de Corscia, il faut atteindre en premier lieu l'éperon rocheux qui domine le village à l'ouest.

 

Le sentier longe les murets de pierres sèches puis disparaît petit à petit dans le maquis. Les cairns sont rares alors il faut avoir l’œil ou un GPS.

 

On gagne la crête au nord que l'on atteint par un sentier mieux marqué pour arriver à la fontaine de Caillaiola souvent sèche.

 

Suit ensuite la fontaine de Gradia où il fait bon de se rafraîchir. On gagne les bergeries de Caracutu et l'on arrive à un pont.

 

Laisser l'itinéraire d'Asco à droite pour poursuivre le long de la rivière. Le sentier balisé de quelques cairns est difficile à suivre.

 

Il rejoint les bergeries d'Urcula. Les choses vont se compliquer quelques mètres plus loin. Le sentier va avoir tendance à disparaître pour devenir inexistant.

 

L'objectif est de garder en vue le déversoir du lac Maggiore et de viser dans cette direction. Les aulnes seront à contourner en grimpant souvent sur les rochers.

 

Pas d'escalade pour franchir le verrou du lac, on arrive plutôt facilement en franchissant les roches. Le lac et les montagnes qui le ceinture, sont magnifiques.

 

Longer la rive dans les éboulis qui sont dominant dans le paysage. On entame la descente sur le versant du Capu Bianca.

 

On domine les lacs du Ghiarghie Rossu et Occhi Neri. Descendre vers ces deux petites pièces d'eaux verdoyantes.

 

On notera que ces lacs sont les seuls du secteur nord a posséder des pozzines.

 

On poursuit la descente pour essayer de retomber sur le sentier des bergeries.

 

Un itinéraire long et sauvage pour les amateurs de solitude extrême ou presque car les lieux sont fréquentés par les mouflons, sangliers et vaches.

 

Ces dernières sont d'ailleurs responsable de la dégradation des sentiers dans cette zone.