

"Nulle terre ne peut donner une telle impression de fécondité.
A mesure que l'on monte dans ces luxuriant paysage, l'horizon de mer devient splendide.
Au nord s'allonge la haute péninsule du Cap Corse, à nos pieds de petits coteaux verdoyants ; tout autour, sur les hautes collines, de beaux villages accrochés aux rochers.
Plus haut encore, la nature se fait âpre, sans cesser d'être charmante"
C'est ainsi qu'au 19ème siècle, Ardouin Dumazet, journaliste, décrivait la Balagne.
Terre de contrastes, paradis touristique et terre protégée, ouverte et rebelle, verdoyante et aride.
Longtemps pays des oliviers et du froment, la Balagne reste le pays de l'huile d'olives.
Un pays encore tourné vers l'artisanat, sa route des artisans étant à l'origine de la notoriété de bon nombres de villages.

En se définissant comme l'une des zones les plus touristiques de l'île, la Balagne fait partie de ces régions littorales où une pression touristique écrasante a quelque peu agressé et défiguré ses côtes.
A ses côtes quelques fois maltraitées, le promeneur et l'amoureux des terres secrètes préfèreront l'intérieur.
intérieur qui offre des promenades en forêt ou au coeur des villages cossus, où les maisons s'ordonnent avec grâce le long des ruelles et se faufilent sous des voûtes de pierres ...
Des villages d'une typicité inoubliable. Un intérieur qui nous porte vers le silence des hautes terres, perchées aux pieds des massifs du Giussani, de Bonifatu et du Falasorma, où la
faune et la flore sont pur émerveillement. Un intérieur recelant d'innombrables édifices religieux, témoins d'une profonde ferveur passée.
La Balagne, une terre de contrastes qui se dévoile de préférence avant et après le départ des juillettistes et aoûtiens, lorsqu'elle peut revivre selon son rythme naturel.